Brobeck Jean-Paul - Un miroir pour trois visages
Le paramètre Vitesse.

La Vie, c’est le mouvement.

Quand le cinéaste saisit sa caméra, il enregistre sur son film les déplacements du sujet. Nul besoin d’enregistrer TOUS les déplacements car nos yeux possèdent une faculté que l’on dénomme : la persistance rétinienne qui fait qu’il suffit d’enregistrer , en mode normal, 24 images par seconde. Notre cerveau construit les images manquantes et assure de ce fait l’impression de continuité.
24 images par seconde, c’est donc chaque image prise à 1/24° de seconde.

Le photographe, lui, découpe les mouvements du sujet en tranches. Il prend des instantanés. Si la durée de l’ouverture de l’appareil photo est longue, le sujet peut effectuer un déplacement et apparaîtra de façon floue. Il aura « filé »

Il faut donc que le photographe adapte la vitesse de prise de vue à la vitesse du déplacement du sujet. On ne choisit pas la même vitesse pour une photo d’un paysage ou pour un enfant qui court.
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Le paramètre « vitesse » a donné lieu, comme pour le paramètre diaphragme, à une normalisation.


L’échelle des vitesses retenues est la suivante :

Pour les vitesses dites lentes :

1s – 1/2s –1/4s –1/8s –1/15s – 1/30s

Pour les vitesses dites rapides

1/60s – 1/125s –1/250s –1/500s –1/1000s –1/2000s

Il existe bien sûr des vitesses plus rapides et des vitesses plus lentes

2s – 4s –8s- ainsi que l’ouverture aussi totale dite pose B

Dans la pratique :

Les vitesses lentes entraînent l’obligation de mettre l’appareil sur un pied stable en cela à cause de la réciprocité des mouvements relatifs du photographe et de son sujet.

En effet, le photographe peut lui aussi être en mouvement exemple : une photographie prise à bord d‘une voiture en mouvement. Le paysage quoique fixe, paraître en mouvement.

Où l’on retrouve notre couple antagoniste vitesse/diaphragme.

Comme je l’ai déjà signalé dans le tutoriel sur la profondeur de champs, le photographe n’est pas toujours libre de choisir la valeur du diaphragme. Il en est de même pour la vitesse. En effet, le couple vitesse-diaphragme doit être en adéquation avec la luminosité du sujet.

Prenons un exemple mathématique

12 = 3 x 4
12 = 4 x 3
12 = 6 x 2
12 = 2 x 6
12 = 1 x 12
12 = 12 x 1

Les automatismes :

Nos appareils sont de plus en plus automatisés. Ils comprennent notamment un automatisme désigne par
Priorité à la vitesse ;
Le photographe choisit la vitesse qui restera donc toujours la même et c’est l’appareil qui choisit le diaphragme adéquat.

Autre automatisme : la priorité au diaphragme :
Dans ce cas, le photographe choisit le diaphragme en fonction de la profondeur de champs qu’il désire et c’est l’appareil qui adapte la vitesse. On obtient ainsi des vitesses hors de la gamme classique exemple : 1/135s.

Artistiquement parlant :

On peut choisir délibérément une vitesse qui ne correspond pas à un réglage « classique » ceci pour obtenir un effet souhaité.
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Analyse d'audience
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