LES OBJECTIFS.
Nos appareils photos sont composés d’une boîte (d’où le mot boîtier) destinée à recevoir les surfaces sensibles : les films (argentiques) ou les capteurs (numériques) Pour entrer dans le boîtier, la lumière passe par un objectif.
C’est d’objectifs que nous allons parler.
Dans les années 30 est apparu un nouveau format le 24 x 36. Ce format s’est rapidement imposé, car les appareils de prises de vue devinrent plus petits que les anciennes « chambres », plus maniables aussi. L’apparition simultanée de surfaces sensibles plus performantes permit aux photographes de prendre des instantanés. C’est le 24 x 36 qui est à la base de la démocratisation de la photographie.
Il est devenu la référence du plus grand nombre de photographes et quand on parle matériel-photo, on se réfère aux « normes « du 24 x 36.
Mais parlons objectifs :
En définissant les normes du 24 x 36 on a également donné les bases des objectifs de nos appareils.
Un objectif est un système composé d’une série de lentilles définissant une longueur « focale ». On dit d’ailleurs focale.
Un objectif qui ne modifie pas les proportions apparentes du sujet est assimilé à un objectif de 50 mm. On parle d’un objectif de 50.
Le calcul théorique, (merci M. Pythagore) donne
24 au carré + 36 au carré = 576 + 1296 soit 2372
La racine carrée de 2372 est 48 et des poussières arrondie à 50.
Avec un objectif plus long que 50 mm, on entre dans la série de téléobjectifs qui « agrandissent » le sujet à la façon d’une paire de jumelles.
Avec les objectifs plus courts que 50 mm, on entre dans le domaine des focales courtes aussi appelées grands angulaires car de la longueur focale dépend l’angle de prise de vue (voir documents)
Explication du document 1
L’appareil placé au point 1 est muni d’un objectif normal donc 50 mm.
L’appareil placé au point N° 2 est muni d’un objectif grand angulaire.
L’appareil placé au point N°3 est muni d’un téléobjectif.
Or ces trois appareils visent le même sujet, mais le « voient » différemment.
Document N° 2
On a photographié le même sujet à partir d’un même point. Constatez les résultats en fonction de la focale utilisée.
Gammes « classiques »
Objectif normal 50 mm ou très proche
Objectifs dit télé :
85 mm, 105mm, (portrait)
135mm, 180 mm, 200mm,
300mm, 400 mm (Sport, chasse photographique)
et au-delà.
Objectifs grands angles :
35 mm, 28mm, 24mm, et plus petits.
Quelques limites :
Pour les grands angulaires, l’horizon commence à se bomber à partir de 24 mm et plus petit. Il devient carrément circulaire quand on passe dans la gamme des fish eyes.
Pour les téléobjectifs, le problème c’est qu’ils amplifient nos tremblements même les plus petits. Il y a donc obligation de les fixer sur un pied.
Autres limites :
Tous les objectifs voient jusqu’à l’infini, mais chaque objectif a une limite de mise au point minimale. Si vous vous rapprochez de trop, votre objectif voit flou. Donc il n’est pas question d’avoir la « bonne idée » de vouloir photographier une abeille à 30 cm avec un gros téléobjectif. C’est tout à fait impossible. La macrophotographie fera l’objet d’une autre TUTO.
Passage de l’argentique au numérique.
Sur les appareils argentiques, nos films présentent une surface de 24 x 36.
Sur les appareils numériques, le capteur qui remplace le film est moins grand. Disons pour arrondir, qu’un bon appareil numérique possède un capteur qui mesure au mieux la moitié de 24 x 36. Ceci a pour conséquence que les normes définies pour les longueurs focales ne correspondent plus et qu’il faut appliquer un coefficient. Il est souvent autour des 1,5
Donc un objectif de 50 mm argentique devient un objectif de 50 x 1,5 soit 75 mm pour un appareil numérique. On obtient donc facilement des téléobjectifs. Les focales courtes pour le numérique sont plus rares.
Nos appareils photos sont composés d’une boîte (d’où le mot boîtier) destinée à recevoir les surfaces sensibles : les films (argentiques) ou les capteurs (numériques) Pour entrer dans le boîtier, la lumière passe par un objectif.
C’est d’objectifs que nous allons parler.
Dans les années 30 est apparu un nouveau format le 24 x 36. Ce format s’est rapidement imposé, car les appareils de prises de vue devinrent plus petits que les anciennes « chambres », plus maniables aussi. L’apparition simultanée de surfaces sensibles plus performantes permit aux photographes de prendre des instantanés. C’est le 24 x 36 qui est à la base de la démocratisation de la photographie.
Il est devenu la référence du plus grand nombre de photographes et quand on parle matériel-photo, on se réfère aux « normes « du 24 x 36.
Mais parlons objectifs :
En définissant les normes du 24 x 36 on a également donné les bases des objectifs de nos appareils.
Un objectif est un système composé d’une série de lentilles définissant une longueur « focale ». On dit d’ailleurs focale.
Un objectif qui ne modifie pas les proportions apparentes du sujet est assimilé à un objectif de 50 mm. On parle d’un objectif de 50.
Le calcul théorique, (merci M. Pythagore) donne
24 au carré + 36 au carré = 576 + 1296 soit 2372
La racine carrée de 2372 est 48 et des poussières arrondie à 50.
Avec un objectif plus long que 50 mm, on entre dans la série de téléobjectifs qui « agrandissent » le sujet à la façon d’une paire de jumelles.
Avec les objectifs plus courts que 50 mm, on entre dans le domaine des focales courtes aussi appelées grands angulaires car de la longueur focale dépend l’angle de prise de vue (voir documents)
Explication du document 1
L’appareil placé au point 1 est muni d’un objectif normal donc 50 mm.
L’appareil placé au point N° 2 est muni d’un objectif grand angulaire.
L’appareil placé au point N°3 est muni d’un téléobjectif.
Or ces trois appareils visent le même sujet, mais le « voient » différemment.
Document N° 2
On a photographié le même sujet à partir d’un même point. Constatez les résultats en fonction de la focale utilisée.
Gammes « classiques »
Objectif normal 50 mm ou très proche
Objectifs dit télé :
85 mm, 105mm, (portrait)
135mm, 180 mm, 200mm,
300mm, 400 mm (Sport, chasse photographique)
et au-delà.
Objectifs grands angles :
35 mm, 28mm, 24mm, et plus petits.
Quelques limites :
Pour les grands angulaires, l’horizon commence à se bomber à partir de 24 mm et plus petit. Il devient carrément circulaire quand on passe dans la gamme des fish eyes.
Pour les téléobjectifs, le problème c’est qu’ils amplifient nos tremblements même les plus petits. Il y a donc obligation de les fixer sur un pied.
Autres limites :
Tous les objectifs voient jusqu’à l’infini, mais chaque objectif a une limite de mise au point minimale. Si vous vous rapprochez de trop, votre objectif voit flou. Donc il n’est pas question d’avoir la « bonne idée » de vouloir photographier une abeille à 30 cm avec un gros téléobjectif. C’est tout à fait impossible. La macrophotographie fera l’objet d’une autre TUTO.
Passage de l’argentique au numérique.
Sur les appareils argentiques, nos films présentent une surface de 24 x 36.
Sur les appareils numériques, le capteur qui remplace le film est moins grand. Disons pour arrondir, qu’un bon appareil numérique possède un capteur qui mesure au mieux la moitié de 24 x 36. Ceci a pour conséquence que les normes définies pour les longueurs focales ne correspondent plus et qu’il faut appliquer un coefficient. Il est souvent autour des 1,5
Donc un objectif de 50 mm argentique devient un objectif de 50 x 1,5 soit 75 mm pour un appareil numérique. On obtient donc facilement des téléobjectifs. Les focales courtes pour le numérique sont plus rares.
Le jour où les capteurs numériques atteindront la taille de 24 x 36 (mais c’est très cher) on n’appliquera plus de coefficient correcteur.
Objectifs spéciaux.
On classe dans cette catégorie tout ce qu’on ne peut pas classer autre part.
Objectifs spéciaux pour la macrophotographie.
Objectifs spéciaux pour l’architecture (décentrement…)
Objectifs spéciaux réalisés pour résoudre des questions précises.
Si questions il y a, n’hésitez pas.
Doc 1
DocDoc2
