Un miroir pour 3 visages
Brobeck Jean-Paul
La reproduction chez les plantes à fleurs.

Tout commence par un besoin de ranger, de classer. Comment s’y retrouver parmi les milliers de végétaux si vous ne prenez pas soin de bien les classer ?
Dans le cadre de ce site, nous nous contenterons d’une classification succincte.
Le règne végétal, bien que moins diversifié que le règne animal, compte plus de 400.000 espèces si on y inclut les champignons bien que considérés maintenant comme constituant un règne distinct des végétaux et des animaux.

Le règne végétal est traditionnellement subdivisé en deux grands groupes en fonction de l'organisation structurale du végétal considéré :

S'il n'y a pas de différenciation de tissus et d'organes, on a des
thallophytes dont l'appareil végétatif est appelé thalle.
A l'inverse si l'appareil végétatif est un cormus (système d'axes feuillés avec des tissus et des organes vrais), on a des
cormophytes.
Parmi les cormophytes, seuls les trachéophytes sont vascularisés (xylème + phloème).
Les
cryptogames ont leurs organes reproducteurs cachés, ils sont par contre visibles chez les phanérogames.


Les végétaux sont regroupés en taxons de différents ordres :

Embranchement
Classe
Ordre
Famille
Genre
Espèce

Selon la classification ci-dessus, nous allons donc parler de la reproduction des
spermaphytes. ( plantes à fleurs)

Curiosité linguistique qui fait que l’on désigne par un nom féminin ( les étamines) les organes masculins d’une plante et qu’à l’inverse on désigne par un nom masculin ( le pistil) les organes féminins.

Toujours est-il que les plantes n’ont pas toujours besoin d’un partenaire pour se reproduire car certaines espèces sont capables d’autofécondation. Dans ce cas, on parle d’espèces autopollinisatrices, à l’inverse de celles qui nécessitent une pollinisation croisée, c’est-à-dire une pollinisation par l’intermédiaire d’un autre végétal.

Le mot vient de nous être suggéré : le pollen. C‘est le pollen l’élément mâle qui détient la moitié du patrimoine génétique. L’autre moitié, la partie féminine est cachée dans un ou plusieurs ovules contenus dans le pistil de la plante. Pour qu’il y ait reproduction et donc création d’une nouvelle entité, il faut que le grain de pollen vienne féconder l’ovule. Et la nature, soucieuse de donner le maximum de chance à la Vie donne dans la débauche. Ce sont des millions de grains de pollen qui sont en réserve dans les étamines.
Que souffle le vent ou que passe un insecte, les grains de pollen à maturité se dispersent et l’un où l’autre finit toujours par atterrir sur le pistil. Ce dernier porte d’ailleurs souvent des stigmates véritables pièges à pollen souvent gluants. Pour attirer encore un peu plus les insectes, principaux vecteurs de pollen, la nature a donné aux fleurs des couleurs vives et souvent placé à la base du pistil, du nectar.

Dès lors qu’un grain de pollen a été piégé par les stigmates, le processus de la reproduction s’enclenche. Pollen et ovule mettent leur patrimoine génétique en commun. La nouvelle entité est créée. Pas nécessairement identique aux deux parents, en effet, bien souvent apparaissent des modifications de certains caractères externes/internes : c’est l’hybridation.

Après la fécondation, les étamines se dessèchent, le pistil grossit et la graine commence à se former.

Le cycle de la Vie avec tout ce qu’il comporte de mystérieux et de merveilleux peut alors commencer.

Source du tableau de classification : http://www.creaweb.fr/bv/regne.html

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